On m’a parlé de Louis. On m’a dit qu’il était venu sur Paris au début des années 1960 pour commencer une nouvelle vie, pour peindre. J’ai voulu le rencontrer. Je suis allée place du Tertre, au mois de décembre, je l’ai cherché parmi ces courageux dont le froid ne fait pas trembler les doigts. J’ai essayé de le reconnaître sans avoir vu son visage ou ses toiles. Peint-il des aquarelles ou des huiles ? Dessine t-il des portraits ou des paysages ? Utilise t-il des pinceaux ou des crayons ? Est-il adepte du minimalisme, préfère t-il le surréalisme, a t-il adopté l’abstraction, ou penche t-il pour le réalisme ? Je ne suis pas sure d’avoir rencontré Louis. Mais j’ai retrouvé dans les gestes et les palettes de tous ces peintres cette même étincelle… celle de ceux qui rendent le monde plus beau.
Cette série photographique a été réalisée pour le projet transmédia Les portraits de Louis. Vous pouvez en retrouver l’intégralité sur la page du site dédiée.